Hypnose holistique & Nutrition à Genève et Lausanne

Changement, Développement personnel, Devenir, oser, se libérer des résistances, faire le grand saut

Quand le changement se heurte aux résistances intérieures

Ce moment où l’on doit lâcher la prise pour avancer

Changer de vie, se transformer, renaître et avancer dans son évolution… en théorie, ça sonne comme une évidence. En pratique, c’est souvent un passage étroit, tel le trou d’une épingle, parfois/souvent douloureux, car il oblige à faire face à l’inconnu et au vide total. Et cela peut faire terriblement peur.

La difficulté se renforce quand ce passage s’accompagne d’une perte inattendue, non prévue et encore moins souhaitée. Des personnes qui se détournent de vous, une relation qui s’effondre, un travail qui s’arrête, des biens ou l’argent qui s’évaporent, une santé qui se fragilise, un projet qui échoue… Ces pertes non choisies créent une douleur supplémentaire. Elles nous obligent à lâcher non seulement ce qui n’est plus juste et qui appartient à une ancienne version de nous d’un passé qui n’a plus sa place, mais aussi ce que nous aurions voulu garder. Alors, face à ce trop-plein, beaucoup reculent ou renoncent, persuadés qu’il est plus simple de s’accrocher à ce qui reste, même si cela fait mal.

Tel le grimpeur, rester ou lâcher ?

Imaginez un grimpeur accroché à une paroi abrupte. Ses doigts se crispent sur une prise. Elle lui a permis de tenir jusqu’ici. Elle est dure, inconfortable, elle blesse sa peau, mais elle est stable et rassure. Et parfois, elle semble être la seule qui lui reste. Son corps lui hurle de s’y accrocher, car lâcher serait synonyme de chute.

Nous vivons exactement cela dans nos transformations intérieures. Nous tenons à une relation, à du matériel, à une habitude, à une identité, même si ça nous étouffe. Parce qu’elle nous semble être notre seul appui, la seule chose encore tangible. Mais tant que nous restons figés sur cette prise, nous ne progressons plus. Nous survivons, mais nous n’avançons pas. Et vient un moment où la vie elle-même nous confronte à ce choix : rester dans l’ancien ou lâcher pour atteindre la prochaine prise.

Les résistances intérieures, ces gardiennes du seuil

Ces résistances que nous rencontrons ne sont pas des faiblesses. Elles sont des gardiennes de la transition. Elles essaient de nous protéger du vide et de la douleur. Elles prennent plusieurs formes :

  • La peur de perdre : elle est au cœur de toute résistance. Perdre des biens, une relation, un rôle, un statut, un repère… Parfois même perdre une part de soi.

  • La peur de l’inconnu : si je lâche, que va-t-il se passer ? Qui serai-je de l’autre côté ? Vais-je réussir à reconstruire ?

  • La peur de la chute : si je rate ? Si je n’ai pas la force de tenir ? Si tout s’écroule ?

Ces peurs activent le mental, qui multiplie les scénarios catastrophes. Le mental croit nous protéger, mais il nous enferme dans l’ancien, même lorsque celui-ci ne nous nourrit plus.

Le paradoxe du changement

Le paradoxe est cruel : une part de nous veut évoluer, aspire à un renouveau ; une autre nous supplie de rester là où c’est connu. Et quand la perte vient frapper à une place que nous ne voulions pas quitter, ce paradoxe devient encore plus violent. Nous ne devons plus seulement choisir de lâcher : nous devons faire le deuil d’un pan de notre vie.

C’est ce double mouvement — quitter et perdre — qui rend le passage si éprouvant. Pourtant, c’est aussi ce qui le rend profondément initiatique. La transformation ne nous demande pas seulement de changer, mais de renaître et de nous redéfinir. Et toute renaissance passe par une mort symbolique.

Traverser le vide, des clés concrètes

Comment alors franchir cet espace suspendu, entre l’ancienne prise et la suivante ?

    1. Accueillir la résistance : plutôt que de la combattre, l’écouter. Elle a un message. Elle signale que nous quittons une zone de sécurité.

    2. Nommer la perte : reconnaître ce qui s’est effondré ou échappé, même si nous ne l’avions pas choisi. L’honorer, le pleurer si nécessaire, avant de continuer.

    3. Respirer dans le diaphragme : car c’est souvent là que les blocages s’installent. Chaque respiration libère un peu d’espace pour avancer.

    4. S’ancrer dans la confiance : rappeler à son être les passages déjà traversés, les moments où nous avons cru tomber et où pourtant nous avons tenu.

    5. Donner du temps au temps : accepter que la transformation ne se fait pas en un claquement de doigts. Certains passages demandent des jours, d’autres des mois, parfois des années. Le temps est un allié qui permet à notre système intérieur d’intégrer en profondeur le changement.
    6. S’entourer : personne n’a besoin de grimper seul. Être accompagné aide à tenir quand les doigts tremblent.

    7. Retrouver le sens : au-delà de la douleur et de la peur, se souvenir du pourquoi. Pourquoi ce changement est-il essentiel ?
      Quel appel de vie se cache derrière cette traversée ?

Le vide comme passage initiatique

Entre deux prises, il y a toujours un instant suspendu. Cet instant où l’on lâche sans avoir encore attrapé. Cet espace fait peur, car il ressemble à un gouffre. Mais c’est en réalité un passage initiatique.

Habiter le vide, c’est apprendre à faire confiance à la vie elle-même. C’est découvrir que, même sans repère immédiat, une force plus vaste nous soutient. Alors, ce vide n’est plus un espace de chute, mais un espace de naissance. C’est le ventre invisible de la transformation.

Se faire accompagner pour traverser vos passages de vie

Dans mon approche, je combine l’hypnose elmanienne, la nutrition & nutrithérapie, le coaching, l’énergétique et des pratiques de reconnexion au corps. Chaque séance ou atelier est conçu comme un espace de confiance où vos résistances peuvent s’exprimer et se transformer en tremplins.

Que ce soit en consultation individuelle ou à travers mes ateliers collectifs, je vous accompagne à :

  • relâcher les tensions du mental et du corps,

  • rétablir une respiration libre dans le diaphragme,

  • trouver vos propres ressources pour avancer sereinement,

  • réconcilier vos parts intérieures pour qu’elles œuvrent ensemble au lieu de s’opposer.

Car la transformation n’est pas une lutte contre soi. C’est un passage guidé par la confiance et soutenu par un cadre bienveillant.


Se transformer, ce n’est pas seulement vouloir avancer. C’est accepter de lâcher une sécurité, parfois même de perdre ce que nous voulions garder. Mais ces résistances et ces pertes ne sont pas là pour nous abattre. Elles sont les gardiennes d’un passage initiatique. Lâcher la prise, même celle qui nous semble la dernière et essentielle, c’est ouvrir la voie vers un nouveau palier de vie.

About Marie Jaggi

Thérapeute agréée depuis 2010, j'ai accompagné à ce jour plus de 2000 clients vers l'atteinte de leur objectif. Passionnée par mon métier, ma boîte à outils se compose des techniques suivantes: Hypnothérapie OMNI Nutrition spécialisée dans les troubles du métabolisme et comportement agréée ASCA Coaching personnel et professionnel ICF Education thérapeutique des patients atteints de maladies chroniques